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Ramsès II, le Pharaon Bâtisseur construit les deux imposants temples rupestres d'Abou Simbel au voisinage de la deuxième cataracte, sans doute pour inspirer aux populations conquises de la Basse-Nubie la crainte révérentielle du pouvoir pharaonique.
Situé maintenant à l'extrême sud de l'Égypte moderne, le gigantesque ensemble suscite de toute manière l'admiration des voyageurs modernes depuis que Giovanni Belzoni commence à le dégager de son linceul de sable, en 1817. Menacé de disparition par la construction du haut barrage d'Assouan, il a été sauvé de justesse grâce à une intense campagne internationale. L'extraordinaire opération de sauvetage s'est déroulée en plusieurs phases, des travaux d'arasement pour désencastrer les temples à leur découpage en blocs numérotés, qui furent transférés et remontés à l'abri du danger, préservant pour la postérité ce fabuleux héritage de l'ére pharaonique.
Les deux temples sont destinés à glorifier le roi divinisé et sa reine Néfertari. Celui de Ramsès est également dédié au dieu solaire à tête d'épervier Ré-Horakhty, au dieu thébain Amon-Ré, et au dieu memphite Ptah. Leurs quatre statues taillées dans le roc occupent le fond du sanctuaire. De même, le temple mineur taillé plus au nord appartient à la fois à Néfertari et à la déesse Hathor. L'ensemble d'Abou Simbel est unique par son envergur et sa splendeur parmi les autres monuments rupestres de l'Égypte ancienne.
La façade du grand temple donne le ton avec ses quatre colosses de Ramsès II, hauts de 20 mètres. Le roi est représenté assis sur son trône, aux flancs duquel figurent des colonnes de captifs enchaînés, nubiens et asiatiques. Large de 35 mètres et haute de 31 mètres, la façade taillée dans le roc a la forme trapézoïdale d'un pylône. Au sommet du portail, le roi rend hommage à Ré-Horakhty,
L'intérieur, creusé à une profondeur de 47 mètres, imite le plan d'un temple traditionnel, dont la première cour est une salle hypostyle. Le plafond est soutenu par les colosses des piliers osiriaques à l'effigie de Ramsès II, debout, les bras croisés sur la poitrine et tenant les scep-
Ramsès II abattant l'ennemi nubien avec une massue/hache, en présence d'Amon qui brandit une faucille-épée pour encourager le roi. Relief mural du temple de Ramsès II.
Vue aérienne d'Abu Simbel.
tres royaux. La pénombre ambiante et la grandeur du décor replongent le visiteur dans l'atmosphére magique de l'époque.
Les jeux d'ombre et de lumière atteignaient un point culminant deux fois l'an, aux dates des solstices, lorsque les rayons du soleil levant frappaient, l'espace d'un bref instant, les statues du sanctuaire. Ce phénomène était calculé avec une telle précision que le dieu chtonien
une stèle creusée dans la roche du député Mery. La stèle a été découpée dans une formation rocheuse non loin de la façade monumentale du temple d'Abou Simbel. XIXe dynastie.
L'intérieur, creusé à une profondeur de 47 mètres, imite le plan d'un temple traditionnel, dont la première cour est une salle hypostyle. Le plafond est soutenu par les colosses des piliers osiriaques à l'effigie de Ramsès II, debout, les bras croisés sur la poitrine et tenant les sceptres royaux. La pénombre ambiante et la grandeur du décor replongent le visiteur dans l'atmosphére magique de l'époque.
Les jeux d'ombre et de lumière atteignaient un point culminant deux fois l'an, aux dates des solstices, lorsque les rayons du soleil levant frappaient, l'espace d'un bref instant, les statues du sanctuaire. Ce phénomène était calculé avec une telle précision que le dieu chtonien
 
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