La façade du grand temple donne le ton avec ses quatre colosses de Ramsès II, hauts de 20 mètres. Le roi est représenté assis sur son trône, aux flancs duquel figurent des colonnes de captifs enchaînés, nubiens et asiatiques. Large de 35 mètres et haute de 31 mètres, la façade taillée dans le roc a la forme trapézoïdale d'un pylône. Au sommet du portail, le roi rend hommage à Ré-Horakhty,
L'intérieur, creusé à une profondeur de 47 mètres, imite le plan d'un temple traditionnel, dont la première cour est une salle hypostyle. Le plafond est soutenu par les colosses des piliers osiriaques à l'effigie de Ramsès II, debout, les bras croisés sur la poitrine et tenant les scep-
Ramsès II abattant l'ennemi nubien avec une massue/hache, en présence d'Amon qui brandit une faucille-épée pour encourager le roi. Relief mural du temple de Ramsès II.
Vue aérienne d'Abu Simbel.
tres royaux. La pénombre ambiante et la grandeur du décor replongent le visiteur dans l'atmosphére magique de l'époque.
Les jeux d'ombre et de lumière atteignaient un point culminant deux fois l'an, aux dates des solstices, lorsque les rayons du soleil levant frappaient, l'espace d'un bref instant, les statues du sanctuaire. Ce phénomène était calculé avec une telle précision que le dieu chtonien
une stèle creusée dans la roche du député Mery. La stèle a été découpée dans une formation rocheuse non loin de la façade monumentale du temple d'Abou Simbel. XIXe dynastie.
L'intérieur, creusé à une profondeur de 47 mètres, imite le plan d'un temple traditionnel, dont la première cour est une salle hypostyle. Le plafond est soutenu par les colosses des piliers osiriaques à l'effigie de Ramsès II, debout, les bras croisés sur la poitrine et tenant les sceptres royaux. La pénombre ambiante et la grandeur du décor replongent le visiteur dans l'atmosphére magique de l'époque.
Les jeux d'ombre et de lumière atteignaient un point culminant deux fois l'an, aux dates des solstices, lorsque les rayons du soleil levant frappaient, l'espace d'un bref instant, les statues du sanctuaire. Ce phénomène était calculé avec une telle précision que le dieu chtonien